mardi 8 janvier 2013

Solution du 1er problème

Le passage d'une rivière comme la basse-Saale en construisant un pont ne peut être effectué en face d'un ennemi en alerte que ce soit de nuit ou de jour sans qu'il le décrouvre et n'y résiste.

Il faut forcer le passage.

Les moyens de le réaliser sont la grande force de l'attaquant, qui peut rester concentré alors que le défenseur doit se diviser, et la supériorité de la batterie de 12 livres. Il s'agit uniquement de faire porter cette supériorité au point adéquat.
Une fois que ce principe est acquis, il reste uniquement le choix entre Dröbel et Trabitz. A ces deux endroits le passage peut être forcé face à l'ennemi.

Contre le premier il y a la difficulté à avancer plus loin au-delà les pentes raides de la vallée et à travers la Bode derrière laquelle le bataillon de Bernburg peut faire sa jonction avec son corps principal à Calbe.



A Trabitz nous rencontrons d'emblée la force principale de l'ennemi, mais il n'est pas en mesure d'empécher la traversée, et encore moins d'interdire le débouché ultérieur du détachement du Sud regroupé.

D'après moi, Trabitz doit donc être choisi, 19 km depuis Cöthen par la ligne la plus directe vers Magdeburg.
Ce point est atteint avec aisance à midi.
Le passage sera effectué en 2 à 3 heures, après quoi l'attaque de l'ennemi aura lieu avec des forces réunies. Puisqu'il ne trouvera pas une section de terrain défendable, il est plus faible que nous, et menacé sur sa ligne de retraite, il sera seulement capable d'essayer de gagner assez de temps pour ramener son bataillon de Bernburg.

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