DEUXIEME PARTIE –
ENGAGEMENT DU GROS DU DETACHEMENT
Directeur (au
commandant du parti). Où étiez-vous, et qu'avez-vous fait, lorsque
vous avez entendu les premiers coups de canon, vers 7h15, heure à
laquelle vous n'aviez encore reçu aucun renseignement de votre
cavalerie ?
Commandant du parti.
A 7h15, j'étais en marche, avec mon avant-garde, sur la grand'route,
à hauteur du grand bois de la Hautonnerie (3 kilomètres nord de
Louvigny). Dès que j'entends le canon vers Nomeny, je me porte en
avant au trot, escorté par un peloton de cavalerie, dans l'espoir de
rejoindre le gros de ma cavalerie, et, en tous cas, pour me rendre
compte de la situation.
D. Partir, c'est
très bien mais n'oubliez pas de laisser une ligne de conduite à
celui qui vous remplace. Que lui dites-vous ?
Ct du parti. Voici
mes instructions :
«L'ennemi parait
déboucher de Nomeny.
« II importe d'arriver
le plus vite possible à la Seille, de façon à pouvoir le rejeter
sur la rive gauche, s'il n'a encore fait passer que des forces
insuffisantes pour se maintenir sur la rive droite. »
D. Soit. En cours
de route, vous rencontrez une estafette qui vous apporte la nouvelle
qu'à 7h15 de l'infanterie, appuyée par de l'artillerie, cherchait à
déboucher de Nomeny.
Vers
8h15, vous rejoignez le commandant de la cavalerie, à l'est de
Raucourt. Il vous fait savoir qu'il a dû abandonner les abords
immédiats de Nomeny, devant des forces supérieures : l'ennemi a
montré jusqu'ici trois ou quatre escadrons, un bataillon
d'infanterie environ, une ou deux batteries. Vos escadrons ont reçu
du commandant de la cavalerie l'ordre de se replier sur Raucourt,
Ressaincourt, bois de Mailly, et d'y tenir jusqu'à l'arrivée de
l'infanterie. La batterie qui opérait avec eux a été rappelée
vers Ressaincourt.
Vous
avez été informé que la droite de l'armée s'étendait jusque
Thézey-Saint-Martin.
A
7h30, l'ennemi n'avait pas paru à Port-sur-Seille et à Cheminot.
Vous
voyez deux de vos escadrons entrer dans Raucourt, et s'y établir.
Trois escadrons ennemis les poursuivaient mais, sans aborder les
lisières de Raucourt, ils viennent de filer vers le nord, en passant
à l'ouest de ce village.
Vous
voyez encore deux autres de vos escadrons occuper le mouvement de
terrain 235 et Ressaincourt.
Vous
entendez le canon dans la direction de Nomeny, et la fusillade vers
Mailly.
Que
décidez-vous?
Ct du parti.
L'ennemi n'a encore montré que de la cavalerie, un bataillon, et une
ou deux batteries. Je veux attaquer dans le double but de
reconnaître, et de rejeter si possible sur la rive gauche les
éléments qui ont franchi la rivière, afin de disposer, pour
l'accomplissement de ma mission, des avantages que peut procurer
cette coupure du terrain.
Je
ne crains pas, quant à présent, d'enveloppement sur ma droite.
Quant
à la liaison avec l'armée (Thézey-Saint-Martin), elle ne sera
assurée que si j'atteins la Seille à Abaucourt, ou si, au minimum,
je suis maître du massif forestier au nord-est de Mailly : nouvelle
raison pour attaquer.
Mais,
pour attaquer, il faut d'abord mettre mes forces en mains, les
rassembler.
Où
les rassembler ? Vers Saint-Jure évidemment, couvertes sur le front
Raucourt, Ressaincourt.
Ce
front est tenu actuellement par la cavalerie, laquelle peut être
attaquée, à bref délai, par l'infanterie et l'artillerie ennemies
déjà reconnues. Ma première préoccupation est de faire relever la
cavalerie par les troupes de mon avant-garde, renforcées par
l'artillerie du gros.
Si
l'infanterie ennemie me devance dans ces points d'appui, je
m'efforcerai de l'en déloger.
Après
cela, j'envisagerai l'organisation de l'attaque, en vue de rejeter
l'adversaire au delà de la Seille, ou bien, si celui-ci m'oppose des
forces trop nombreuses, je me résoudrai à la défensive.
En
conséquence, je donne, à 8h20, les ordres suivants :
Au commandant de
l'avant-garde : « A partir de Saint-Jure, un bataillon sur
Raucourt, un bataillon sur Ressaincourt et la corne sud du bois de
Ressaincourt »;
Au commandant de la
flanc-garde : « Marchez sur Raucourt, tout en continuant à
remplir votre mission de flanc-garde »;
Au commandant de
l'artillerie : « Établissez-vous en surveillance sur la crête
de la rive droite du ruisseau de Vigny, puis, dès que vous le
pourrez, portez l'artillerie à la crête 264 (nord de Ressaincourt)
»;
Au commandant du
deuxième régiment : « Arrivé à Saint-Jure, rassemblez le
régiment à 1000 mètres à l'est. »
D. Réglons
d'abord un incident qui se produit, entre 8h15 et 8h3o, à l'ouest de
Raucourt :
(Au commandant de la
flanc-garde) : Votre bataillon a débouché vers 8 heures de
Louvigny. Arrivée aux abords du ruisseau de Vigny, la compagnie de
tête a vu trois escadrons ennemis, qui, venant des abords ouest de
Raucourt, s'approchaient du ruisseau vers le moulin des Moines. Ces
escadrons ont fait demi-tour, se repliant dans la direction d'Éply.
Qu'a fait la compagnie de tête de votre bataillon?
Commandant de la
flanc-garde. Elle a suivi la route d'Éply pour se porter à la
crête.
D. Arrivée à
cette crête, elle n'a plus vu les cavaliers, mais constaté qu'Éply
était occupé.
Le commandant du
bataillon qui marche en tête de ses trois autres compagnies est
parvenu au moulin des Moines vers 8h40. L'ordre l'appelant à
Raucourt ne l'a pas encore touché il entend à ce moment une
violente fusillade du côté de cette localité. Que fait-il ?
Ct de la flanc-garde.
Pendant que sa compagnie de tête marche sur Éply, il se dirige,
avec les trois autres, du moulin des Moines vers Raucourt.
D. En s'approchant
de Raucourt, le commandant du bataillon apprend qu'un bataillon de
l'avant-garde vient de s'y établir. Que fait-il ?
Ct de la flanc-garde.
Il pousse une compagnie à la Croix du Gros Chêne, et arrête les
deux autres à 5oo mètres au nord de ce dernier point. Le bataillon
est ainsi disposé pour protéger l'aile droite de la brigade, ou
renforcer, s'il y a lieu, les défenseurs de Raucourt.
D. La situation à
8h45 est la suivante :
Un
bataillon de votre avant-garde a occupé Raucourt.
L'ennemi
(un bataillon environ) attaque Raucourt, par le sud et le sud-ouest.
De
l'artillerie se révèle à 1500 mètres nord-est de Rouves, et
commence à battre les lisières de Raucourt.
Vous
avez un escadron à Ressaincourt, un escadron à la crête 235.
L'infanterie
ennemie vient d'entrer dans Mailly. Quelques fractions commencent à
en déboucher vers le nord, marchant vers la lisière sud du bois de
Mailly, occupée par votre escadron, qui a défendu le village.
Votre
batterie détachée avec la cavalerie vient de s'établir au nord et
contre Ressaincourt, face à l'ouest ; elle est dissimulée à
l'artillerie ennemie, et en état d'agir dans de bonnes conditions
sur les abords de Raucourt.
Ct du parti.
L'ennemi attaque, mais il ne m'a pas montré des forces telles que je
sois réduit déjà à abandonner l'idée de le rejeter au delà de
la Seille. Toutefois, je ne contre-attaquerai pas à fond avec toutes
mes forces, car ma mission est de longue durée, et je ne sais pas à
quelles nécessités ultérieures j'aurai à faire face.
Par où contre-attaquer
?
Par la gauche, parce que
j'y trouve des cheminements pour l'infanterie, parce que c'est la
direction la plus courte pour atteindre la Seille, parce qu'enfin
c'est le côté de la liaison avec l'armée.
Si
la contre-attaque n'atteint pas son but final, qui est de rejeter
l'ennemi au delà de la Seille, sa direction est telle qu'elle tendra
toujours à ralentir l'occupation, par l'adversaire, de la zone
forestière, dont l'importance a été signalée précédemment.
Quoi
qu'il advienne plus tard, un premier résultat est dès maintenant
acquis mon infanterie est à Raucourt, elle sera dans quelques
instants à Ressaincourt. Mon gros a une zone de manœuvre assurée
au nord de ce front Raucourt, Ressaincourt.
Aussi, à 8h45, j'envoie
l'ordre suivant à ce gros (2e régiment) :
« En vue de rejeter
l'ennemi au delà de la Seille, et de pouvoir nous établir
défensivement sur cette rivière, attaquez avec un bataillon dans la
direction de Mailly, par les lisières ouest des bois de Ressaincourt
et de Mailly. Poussez un deuxième bataillon à l'est de la cote 264
contre le bois, où il sera prêt à soutenir le premier, mais ne
s'engagera que sur mon ordre. Laissez le troisième bataillon en
réserve générale à l'est de Saint-Jure. »
A
8h45 également, je donne l'ordre au commandant de l'artillerie de
porter une de ses batteries à l'est de Raucourt, pour agir sur le
terrain entre Mailly et Ressaincourt.
Enfin,
à la même heure, je prescris au commandant de la cavalerie de
réunir le plus tôt possible ses escadrons au nord de Raucourt, et
de s'efforcer d'agir, par Éply et Rouves, sur la gauche et les
derrières de l'ennemi.
D. A 9h15, vous
apprenez que l'ennemi s'est emparé, vers 9 heures, de la lisière
sud du bois de Mailly.
Une
chaîne d'infanterie assez dense (quatre compagnies environ) est en
ce moment déployée sur le mouvement de terrain au nord de 235. Elle
vient de s'engager dans un combat de feux avec votre propre
infanterie qui garnit depuis quelques minutes les lisières de
Ressaincourt et du bois de Ressaincourt.
Rien de nouveau aux
abords de Raucourt.
Fixez le détail de votre
situation à 9h15.
Ct du parti.
Premier régiment : un bataillon à Raucourt; un bataillon à l'ouest
de ce village : une compagnie vers la Croix du Gros Chêne, deux
compagnies en réserve à 5oo mètres au nord de ce dernier point; un
bataillon ayant : deux compagnies à Ressaincourt, une compagnie à
la corne sud du bois de Ressaincourt, une compagnie à la lisière du
bois, 5oo mètres nord-est du hameau.
Deuxième
régiment en colonne par quatre, la tête à 1 kilomètre est de
Saint-Juré.
Artillerie
une batterie contre la lisière nord de Ressaincourt, battant les
abords sud de Raucourt;
Une
batterie établie à 264 depuis 9 heures, en lutte avec l'artillerie
ennemie en batterie au nord-est de Rouves;
Une
batterie va arriver à 9h20, et s'établira à droite de la
précédente.
La
dernière batterie a été également appelée, par Saint-Jure, sur
Raucourt. Elle doit être en route pour rejoindre.
Cavalerie
: le commandant de la cavalerie n'a encore de disponibles, à 9h15,
que les deux escadrons qui étaient à Raucourt. Un des escadrons de
Ressaincourt le rejoindra dans quelques minutes ; l'autre, qui a été
engagé dans le bois de Ressaincourt, ne pourra rallier qu'entre 9h3o
et 9h45. Enfin, l'escadron qui a combattu à Mailly restera engagé
dans les bois avec des fractions d'infanterie, et ne rejoindra pas.
D. –Je
demanderai maintenant au commandant de l'artillerie comment ses
batteries du gros sont entrées en action.
La
première est arrivée, vers 9 heures, au mouvement de terrain 264
(nord de Ressaincourt). Je vous rappelle qu'à cette heure, la
batterie détachée avec la cavalerie est en action, depuis quinze
minutes environ, contre l'infanterie ennemie qui attaque Raucourt :
elle n'éprouve aucun dommage de l'artillerie adverse, qui ne la voit
pas. Mais, de son côté, l'ennemi a de l'artillerie sur le mouvement
de terrain 1500 mètres nord-est de Rouves, qui tire sur les
défenseurs de Raucourt, sans être contre-battue. Lorsque vous
faites votre reconnaissance à 264, vous voyez des lueurs produites
par les coups de cette artillerie et réparties inégalement sur un
front de 4o millièmes environ.
Comment
votre première batterie occupe-t-elle la position et comment
entre-t-elle en action ?
Ct de l'artillerie.
L'artillerie ennemie étant en position au moment où la nôtre va se
mettre en batterie, la marche d'approche et l'occupation de la
position se font à l'abri absolu de la crête jalonnée par la route
Saint-Jure, Ressaincourt. Les batteries seront établies au
défilement maximum permis par la condition de pouvoir tirer sur les
crêtes de la rive gauche du ruisseau de Pumpey. La première
batterie est installée à la gauche de la position, à intervalles
aussi grands que possible, sous réserve que l'espace nécessaire à
la deuxième batterie sera ménagé. Une fois établie, la première
batterie prend pour objectif l'artillerie ennemie qui tire sur
Raucourt.
D. Lorsque votre
batterie ouvre le feu, ses lueurs sont aperçues par l'artillerie
ennemie de la crête nord-est de Rouves. Vous avez pu voir alors, à
gauche du front de 4o millièmes précédemment défini, de nouvelles
lueurs s'étendant à 5o millièmes en dehors de ce front. Des
projectiles sont tombés dans le voisinage de votre batterie, puis
une rafale a balayé le terrain, en avant d'elle principalement.
Ct de l'artillerie.
Le commandant de batterie a fait abriter son personnel au moment de
la rafale. Puis, sans changer son objectif, c'est-à-dire continuant
à tirer sur les 40 millièmes de front sur lesquels il avait ouvert
le feu, il lancera lui-même les salves qu'il pourra tirer, dans
l'intervalle entre les salves ou les rafales dirigées contre lui.
D. Grâce à votre
défilement et aux procédés mis en œuvre par vous, vous pouvez en
effet continuer à tirer, sans éprouver de pertes sérieuses.
L'ennemi continue, lui aussi, à tirer tant bien que mal sur Raucourt
quant à celles de ses pièces qui sont orientées sur vous, elles ne
sont, d'après ce que vous venez de me dire, nullement
contre-battues.
Comment,
vers 9h20, votre deuxième batterie entre-t-elle en action ? Comment
concevez-vous en outre que le feu de vos deux batteries pourra être
conduit ?
Ct de l'artillerie.
Au moment où la deuxième batterie arrive près de la position à
occuper, je prescris à la première de cesser son feu et d'abriter
son personnel ; puis, j'attends que les rafales de l'ennemi sur la
crête 264 cessent, ce qui ne peut manquer de se produire, car on ne
tire contre une artillerie masquée que lorsque celle-ci accuse sa
présence et son action par son propre tir. Je profiterai alors de
l'accalmie, pour faire mettre en batterie la deuxième batterie, à
droite de la première, sans montrer ni un homme ni un cheval.
En
ce qui concerne la direction des feux, je répartirai entre mes deux
batteries le front sur lequel les lueurs se sont manifestées (45
millièmes à chaque batterie). Lorsque les deux batteries seront
prêtes à ouvrir le feu, la première recommencera à tirer sur les
pièces ennemies qui n'ont cessé de tirer contre Raucourt. Cette
réouverture de feu correspondra sans doute à une reprise de feu
contre ma première batterie, par les pièces précédemment en
action contre elle. C'est alors que ma deuxième batterie commencera
à tirer elle-même sur ces dernières.
D. Je ne doute pas
qu'entre deux artilleries ainsi masquées, la lutte, à cette
distance, puisse se prolonger assez longtemps, sans que l'une d'elles
soit mise nettement en état d'infériorité. C'est ainsi que les
choses se passeraient probablement dans le cas qui nous occupe.
Impossible de pousser l'étude plus loin, dans un exercice sur la
carte.
D. Au
commandant du parti : Vers 10 heures, la chaîne ennemie qui
s'est constituée sur le mouvement de terrain 235, est devenue très
dense elle se porte à l'attaque de la lisière sud du bois de
Ressaincourt, entraînée par de nombreux renforts ; on peut évaluer
à trois bataillons les troupes de cette attaque. En même temps, une
batterie apparaît à 800 mètres sud de Ressaincourt, accompagnant
ce mouvement offensif.
L'infanterie
ennemie pénètre dans le bois, mais se trouve engagée aussitôt
avec le premier bataillon de votre second régiment, qui l'aborde sur
son flanc gauche. Il en résulte un combat sous bois très confus,
aux abords du chemin Mailly, Secourt, et les progrès de l'infanterie
assaillante dans le bois sont pour le moment paralysés.
Mais, pendant ce temps,
la batterie qui a accompagné l'attaque canonne, à 800 mètres, les
lisières de Ressaincourt. Des fractions d'infanterie adverse se
précipitent dans le ravin, pour aborder de là le hameau. Votre
dernière batterie, en position à 9h40 à l'est de Raucourt, appuie
très efficacement, pour le moment, la défense de Ressaincourt, et
paraît vous en garantir jusqu'à nouvel ordre la possession, malgré
la supériorité numérique des effectifs mis en jeu par
l'assaillant.
Comment
envisagez-vous la situation, et quels ordres donnez-vous?
Ct du parti. Mon
rôle de couverture du flanc de l'armée et des communications avec
Metz me commande de durer. Je ne dois pas jouer mon va-tout à 10
heures du matin. Mon adversaire s'est déployé, et a produit un gros
effort offensif : il a montré quatre ou cinq bataillons et trois
batteries environ. Quant à moi, non seulement je ne suis plus en
situation de développer ma contre-attaque, mais, si je voulais me
maintenir à Ressaincourt, il me faudrait engager mes dernières
réserves. Je ne le ferai pas.
Aussi,
à 10 heures, je prends la résolution de rompre le combat, et de
porter ma brigade entre le ruisseau de Berupt et le ruisseau de
Vigny, pour disputer à l'ennemi les débouchés nord de la région
forestière, tandis que mes fractions engagées dans les bois se
replieront sur Secourt.
En conséquence, je donne
les ordres suivants, transmis verbalement aux intéressés :
« La brigade va rompre
le combat et se reporter sur une nouvelle position défensive, à 3
kilomètres en arrière Allémont, ferme Berupt.
«Pour favoriser la
rupture du combat autour de Ressaincourt, le deuxième bataillon du
deuxième régiment contre-attaquera de suite, entre Ressaincourt et
les bois.
«Les troupes engagées
autour de Ressaincourt, sous les ordres du colonel du deuxième
régiment, retraiteront, par le nord du bois de Ressaincourt, sur la
portion de la nouvelle position comprise entre la route incluse
Secourt, Vigny et le bois de Berupt.
«Le bataillon de réserve
générale ira de suite s'établir à Allémont, et sur le mouvement
de terrain situé entre ce hameau et la route Secourt, Vigny.
« Les deux bataillons
engagés à Raucourt et à l'ouest, sous les ordres du colonel du
premier régiment, se déroberont par Saint- Jure et l'ouest
d'Allémont, et viendront s'établir, en réserve, à 800 mètres
nord-est de cette dernière localité, sur la rive gauche du ruisseau
de Vigny.
« L'artillerie ira
s'établir derrière la crête, au sud de Vigny.
« La cavalerie
favorisera la retraite, couvrira le flanc ouest du détachement, et
maintiendra le contact. »
L'exercice se termine, à suivre : la critique de l'arbitre.
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